Principaux personnages

Napoleone Buonaparte
Napoleone Buonaparte, âgé de 22 ans, est arrivé à Paris le 28 mai 1792. Le lieutenant d'artillerie Buonaparte, trop occupé par la politique corse, n’avait pas rejoint son unité à Valence à l’expiration de sa permission le 31 décembre 1791. Porté manquant, il avait été rayé des cadres de l’armée. En Corse, malgré sa nomination au rang de lieutenant-colonel de la garde nationale, la situation n’avait pas tourné en sa faveur et il lui était devenu indispensable de renouer avec l’autorité militaire. française pour des raisons matérielles. Durant son séjour parisien, il a logé d à l’hôtel des Patriotes hollandais avant de déménager à l’hôtel de Metz.
Il ne francisera définitivement ses nom et prénom qu’à partir de 1796 lorsqu’il aura, pour de bon, choisi la France.
Sur ce tableau apocryphe de Henri-Félix-Emmanuel PHILIPPOTEAUX, il apparait en costume d'apparat de lieutenant-colonel de la garde nationale.

Louis-Antoine Fauvelet de Bourrienne
Il fut l’ami le plus proche du futur Empereur à l’École militaire de Brienne. Ses Mémoires, sur lesquelles se sont basées les anecdotes et détails des romans, constituent un des rares témoignages de première main sur la jeunesse de Napoléon.
Il retrouva Napoléon Bonaparte le 29 mai 1792 dans les tribunes de l’Assemblée. La séance plénière dura de sept heures du soir à quatre heures du matin. Y avait-il rendez-vous ou simplement hasard ? Nul ne le sait. Plus tard, Bourrienne deviendra son secrétaire intime et sera nommé conseiller d’État avant que les deux hommes ne se brouillent : l'empereur accusa Bourrienne d'avoir spéculé sur l'introduction de marchandises anglaises interdites.
En 1814, il se rallia aux Bourbons, devint directeur des postes et fut nommé le 12 mars 1815 préfet de police. Il suivit ensuite Louis XVIII à Gand, et, à la Seconde Restauration, devint député de l'Yonne.
Il est rapporté qu’ils dînaient fréquemment avec Napoleone au traiteur « Aux trois Bornes ».

Vincent La Lumière
Jeune commissaire élu de la section de la Halle-aux-Blés, il représente l'archétype du libertin de la fin du XVIIIe siècle. Cultivé, féru de philosophie, il adhère aux valeurs de la Révolution, mais s'inquiète de ses excès. Il est le père adoptif d'un enfant des rues, Fripou, qui l'accompagne dans ses enquêtes.

Abbé Sieyès
Personnage central, bien que méconnu, de la Révolution française, l'abbé Sieyès subit en 1792 ce que l'on appellerait aujourd'hui une "traversée du désert". Mais pour ce grand philosophe et politique, il n'est nullement question de se retirer des affaires....
Le portrait, ci-contre, réalisé par son ami David en 1817 a été jugé flatteur et peu fidèle. Sieyès y porte une perruque et parait bien plus jeune que son âge. Hélas, il n'en existe pas de meilleur et son apparence physique réelle reste un mystère, partiellement dévoilé par des descriptions de contemporains.

Henri IV
Le bon roi Henri. Roi de Navarre et duc de Bourbon, avant d'accéder au trône en 1589. Il n'était qu'un très lointain cousin de son prédécesseur Valois (Henri III). Son ambition est au cœur de l'intrigue....

Fripou
Authentique titi parisien, fils adoptif de Vincent La Lumière, il brille par sa vivacité et son imagination débordantes. Jamais avare d'une bêtise ou d'une initiative inattendue, il fait le bonheur et le désespoir de son père.

Jacque Laffitte
Portrait à l'âge mûr de celui qui sera le plus fameux banquier du début du XIXe siècle. Parti de presque rien, il deviendra un des hommes les plus riches de l'Empire et de la Restauration. Jeune basque